Le Fanclub de Kane
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 Le jeu de l'ange

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Malite
Hopeless Beatnik
Malite


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MessageSujet: Re: Le jeu de l'ange   Le jeu  de l'ange - Page 2 EmptyVen 27 Jan - 23:50

Le jeune homme, du fait de sa taille, rattrapa l’une des filles très vite…

Mat sentit une main se poser sur son épaule et crut s’évanouir de peur. L’homme ne lui en laissa pas le temps, et puis elle n’était pas aussi faible que ça. Il lui fit faire volte face, puis il la plaqua violemment contre le mur. La tête de Mat heurta les briques, ce qui l’assomma à moitié. Sous l’impact, sa respiration s’arrêta net durant quelques secondes, avant de reprendre, saccadée. La seconde main de son agresseur vint enserrer sa gorge, tandis que la première la maintenait toujours contre le mur.
Dans cette situation, Mat aurait du hurler, appeler à l’aide… Mais en voyant l’expression de Scar, elle sut que cela ne servirait à rien. Alors quoi… Se laisser faire ? Mourir sans se battre ? Hors de question !
Elle tenta de glisser sa main entre celle de Scar et sa gorge.
« Ne te débats pas, cela ne te fera que plus souffrir. »
Lui dit l’homme prévenant. Mat le fusilla du regard, des larmes de douleur perlant au coin de ses yeux.
« Parce… que je… souffre… pas la… peut être ?! »
Réussit elle à articuler au prix du plus grand effort. Scar haussa un sourcil, étonné par tant de résistance.
Elise, à quelques mètres d’eux, se baissa pour ramasser une sorte de barre de métal. Elle revint vers Mat et Scar en brandissant son arme.
« Lâchez là ! Croyez moi que je vous laisserais pas la tuer sous mes yeux !! »
Elle se sentait un peu ridicule, mais elle ne cilla pas.
Le regard de Scar passa de l’une à l’autre. Il ne pensait pas rencontrer de résistance, ni même d’acte de bravoure, pensant qu’Elise allait tout simplement fuir sans se retourner. Il finit par desserrer son emprise. Mat respira un grand coup, puis se dégagea complètement avant d’aller rejoindre son amie, en position de combat.
Mais à leur grande surprise (enfin, surtout à leur grand soulagement), Scar se contenta de les observer en silence. Puis il se détourna et commença à s’éloigner. Elise abaissa légèrement son bras fatigué, Mat soupira. Mais il s’arrêta. Les deux ados crurent bien que cette fois ci, c’était la fin. Il tourna légèrement la tête vers elles.
« Je n’en resterais pas là, ne vous y trompez pas. »
Une aura meurtrière émanait de son être, enveloppant littéralement ses futures victimes. Saisi de tremblements incontrôlés et inexplicables, Elise lâcha la barre de fer. Mat lui prit la main et la serra.
« Et la prochaine fois, je ne m’arrêterais pas. »

Dans un bus, le lendemain : « Un appel anonyme a permis à la police de découvrir le corps de Stephen Milor, jeune quimpérois de 27 ans. Le décès est survenu à la suite de l’arrachage du cœur de la victime. Après une perquisition à son domicile, la police a retrouvé un stock important de drogue… »
La vieille dame posa son journal sur son cabas en grognant.
« Cet empoisonneur n’a fait que recevoir la juste punition de ses crimes. Ca ne mérite pas de vivre, des gens comme ça. Déchet de la société ! »
Elle leva la tête et regarda son voisin pour chercher son accord.
« Ne trouvez vous pas, monsieur ?
- Croyez moi, c’est bien pour ça qu’il a été tué. »
Répondit Scar, le regard perdu dans le vide, la tête tournée vers la vitre. Deux adolescentes qui riaient dehors retint son attention. Il songea à ces deux filles de la veille.
* Et maintenant ? *
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Malite
Hopeless Beatnik
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MessageSujet: Re: Le jeu de l'ange   Le jeu  de l'ange - Page 2 EmptySam 28 Jan - 1:38

Chapitre six : la fin d’un cauchemar ?


Retour au présent, retour à l’horreur. Dans l’esprit de Mat, une seule question tourbillonnait, l’obsédait depuis qu’elle resongeait à cette après midi de cauchemar. Une question évidente, mais dont la réponse pouvait déclancher une catastrophe.
« Elise… Elle n’est pas venue aujourd’hui, alors qu’elle m’avait dit qu’elle viendrait… Que… »
Camille, Kane, Pauline, Maurin et Julien étaient pris entre deux feux. Céline était toujours en bas de l’escalier et Alexander en haut. Tous attendaient une réponse de Scar, qui ne vint pas. Mat se raidit. Elle lutta contre les larmes qui menaçaient de l’envahir, les dents serrées. Puis la tristesse et le désespoir laissèrent place à la colère. Des techniques de Ju Ji Tsu lui revinrent en mémoire. Elle réussit à saisir la main de Scar et, d’une brusque rotation du poignet, fit ployer celui de l’homme. Il dut la lâcher. Mat en profita pour placer son pied sur le genou de Scar et d’une poussé, le déséquilibra.
Céline s’écarta juste à temps. Scar tomba dans l’escalier et s’écrasa contre la porte.
*Chacun son tour ! * Songea la jeune fille avec satisfaction.

Kane leva la tête vers Alexander, mais celui-ci avait profité de la confusion qui avait suivi le geste de Mat pour s’éclipser. Néanmoins il n’était pas parti sans laisser une trace de son passage. Vu sa stature, lorsqu’il se tenait en haut des marches, ce qu’il avait laissé était resté invisible aux yeux des Aquarionautes. Peut être aurait il mieux valu que cela le reste. Debout contre le mur, il y avait une femme aux cheveux bruns mi longs, la tête baissée, les bras pendant le long de son corps inerte. Kane reconnut coupine ! (Professeur de Mat) Elle était morte, et ce qui la maintenait contre ce mur, c’était une longue tige de fer, en travers de son corps et du mur.
Maureen ne tint plus en place. Il fallait qu’elle sorte, et sur le champ ! Elle saisit la chaise qu’avait laissé tomber Julien et voulut la balancer contre la porte vitrée. Une ombre se profila derrière cette vitre. Maurin lâcha la chaise à son tour.

Céline avait rejoint les autres et regardait Alexander, énervée et sur le point de craquer nerveusement. Elle commençait vraiment à se fatiguer de ce jeu. La voix du tueur retentit, étouffé.
« Dix minutes »
Et il sourit. Céline lui répondit d’un regard noir. Une main vint saisir la sienne et la tira doucement en arrière.

Camille ouvrit la marche. Elle mena les autres au second étage, où ils s’assirent dans le couloir même, sauf Mat qui surveillait l’escalier.
« Bon… On fait quoi ? »
Kane lâcha la main de Céline. Pauline soupira. Julien tourna la tête vers l’ascenseur, au bout du couloir. Mat suivit son regard. Un rire nerveux s’échappa de ses lèvres.
« Bien sûr, l’ascenseur. »
Maurin se leva brusquement, une lueur d’espoir au fond de ses yeux.
« Mais oui, il amène dehors ! Dans cette pièce qui n’est pas rattaché au bâtiment ! »
Julien secoua la tête.
« Trop simple. Si ce malade…
- On a encore plusieurs minutes devant nous ! Il n’a pas le droit de nous attaquer, selon ses propres règles ! »
Et l’espoir revint dans le cœur de chacun. Seule Mat ne partageait pas ce sentiment qui les animait.
« Vous oubliez bien vite l’autre dingue en bas. Et ces types… Vous croyez vraiment qu’ils ont une morale ? Vous croyez qu’ils vont nous laisser nous barrer comme ça, après… Après tout ça ?!? »
Céline la regarda tristement.
« Mais on n’a pas le choix. Si on reste là, on va mourir quand même, alors…. »
Mat fut frappée par la justesse de sa réflexion. Elle finit par s’avouer vaincu. Après tout, qu’avaient ils à perdre désormais ?

L’ascenseur ne pouvait pas tous les accueillir. Ils étaient sept pour cinq places maximum. Julien, Céline, Pauline, Camille et Kane prirent place dans la cabine. La porte se referma sur les visages anxieux de Mat et Maurin.
La porte s’ouvrit au rez de chaussée, dans une petite pièce vide. La cour était également déserte. Ils étaient sauvés.

Maureen appuya sur le bouton de rappel de l’ascenseur. Elle posa sa tête contre le mur face à elle.
« Mat, à ton avis, c’est vrai ? Que Elise… »
L’interpellée resta silencieuse, ses cheveux devant les yeux, ce qui lui permettait de cacher sa tristesse. Maureen esquissa un sourire mélancolique, mais elle avait plus envie de pleurer que de rire.
« C’est injuste ! Qu’est ce qu’on a fait pour mériter ça ! »

« Qu’est ce qu’on a fait pour mériter ça ! »
Scar s’arrêta dans l’escalier. Cette exclamation reflétait à la fois l’angoisse et la colère de Maureen, sa tristesse et sa haine. Il fut frappé par l’intonation de sa voix qui trahissait des sentiments aussi forts. Il n’avança pas plus, bien que seulement à quelques marches des deux filles, et s’adossa contre le mur. Il préférait attendre encore un peu…

Mat n’avait rien à répondre à cela. Elle s’approcha de Maureen quand l’ascenseur arriva enfin. La porte s’ouvrit. Les deux reculèrent d’un pas. Sur leur peau pâle, un reflet rouge passa, puis une ombre vint tout obscurcir. Après un instant de silence, lourd de sens, Mat hurla, un cri entre rage et peine. Il y eu un bruit mat, et à nouveau ce reflet vermeil vint danser sur leur visage défait. Les portes de l’ascenseur se refermèrent à moitié, puis se rouvrirent lorsqu’elles heurtèrent une masse plutôt volumineuse. Mat prit sa tête à deux mains, les yeux agrandis par l’horreur ; Maureen avait ouvert la bouche, mais aucun son n’en sortait.
La même scène que la semaine précédente ; les mêmes inscriptions en lettres de sang ; Ce sang qui coulait aux pieds de Maureen et son amie… le corps d’un garçon sur le sol, et peut être la preuve d’autres cadavres en bas.
« C’est pas vrai… C’est un cauchemar… Julien… Kane… Camille… »
Mat tomba à genoux, terrassée par la douleur. Son esprit sombra dans de profondes abîmes, elle perdit conscience de ce qui se passait autour d’elle. Sa vue se brouilla, la cabine d’ascenseur s’estompa peu à peu pour laisser place aux ténèbres apaisantes. Une voix douce, rassurante, s’éleva alors.
« Et si c’était vraiment un cauchemar ? »
Elle releva la tête. Toujours, ces ombres rouges jouaient autour d’elle.
« C’est vrai, tout ceci n’est qu’un rêve, ou plutôt un cauchemar que l’on nomme vie. Et si c’était vraiment ça la vie, après tout ? Un très, très long rêve, dont la mort n’en serait que le réveil ? »
Mat secoua la tête, des larmes coulant le long de ses joues creusées. La voix reprit.
« Laisse toi aller. Tu te sentiras mieux après. Tu seras libre. Laisse ces Ténèbres t’envelopper, avant de retrouver ta Lumière. Oublie la peur, la souffrance et la solitude que tu as du ressentir durant tout ce temps, durant ces 16 années. Oublie le chagrin et le désespoir qui te gagne. C’est un jeu, le Jeu de l’Ange, et il est perdu d’avance. »
Une larme s’écrasa sur le poing serré de la jeune fille. Deux portes apparurent devant elle, l’une rouge et l’autre lumineuse. Eblouie, Mat se releva et s’approcha lentement. Par delà la lumière, elle distinguait des silhouettes. Des éclats de rire glissèrent jusqu’à ses oreilles, son divin qu’elle n’avait pas entendu depuis une éternité. Une des personnes se tourna vers elle et sourit en l’apercevant. Puis elle leva le bras et lui fit un grand signe de la main.
« Vois, ton rêve sur le point de se réaliser. Ce monde que tu attends, ton monde. Là ou tes amis ont patienté chaque jour jusqu’à aujourd’hui, ou tu les rejoins enfin. »
Matt voyait tout ça sans y croire. Un sourire vint éclairer son visage, ranimer la flamme éteinte au fond de ses yeux bleus. Elle avança encore d’un pas vers la Lumière.
« MATHILDE !!! »
Elle s’arrêta, interdite. Le hurlement venait de la porte rouge.
« E… Elise ?? »
La porte s’ouvrit. Elle se vit, allongée sur le sol du couloir, les yeux clos et le visage aussi blanc que le linceul de la mort. A ses côtés, lui tenant la main, un homme aux cheveux bleus. Et debout devant elle, Maureen, Céline, Camille et Elise. Mat approcha son visage de l’embrasure de la porte.
« Attention ! L’avertit la voix. Si tu franchis cette ligne, tu rentreras à nouveau dans ce monde !
- Ce monde… N’est il pas mon monde ?
- Tu connais la réponse aussi bien que moi. Ta vie n’a de sens qu’auprès des gens qui t’attendent et qui t’aiment. »
Mat tourna la tête vers la voix, puis vers la porte de Lumière. Ils étaient tous là, dix sept adolescents, à attendre son choix. Ses amis, depuis la nuit des temps. Ceux avec qui, à travers les âges et les mondes, elle avait partagé tant d’aventures. Oui, ses amis, de véritables amis, tous liés par ce lien indestructible.
« Les épreuves ont été nombreuses et le seront encore. Mais c’est ton vœu depuis si longtemps. »
Mat ferma les yeux et recula.
« Pardon… »
Murmura t elle. Une jeune fille rousse l’appela doucement.
« Mathilde ? »
Mat secoua la tête, essuyant rageusement de nouvelles larmes apparues au coin de ses yeux. Puis elle les regarda tristement, une dernière fois.
« Ma place est auprès d’eux, tant qu’il me restera un souffle de vie là bas. Ils sont mes amis. Vous devez me comprendre… Alors… Est-ce que vous pourrez patienter encore un peu ? »
Tous se regardèrent, un sourire aux lèvres. Un jeune homme aux cheveux noirs mal coiffés, des lunettes posés sur son front, leva son pouce droit vers le ciel.
« Vas y, et fais ce que tu as à faire.
- Et reviens vite ! renchérit un garçon avec un bob sur la tête.
- On t’attendra le temps qu’il faudra. » Conclut une fille aux cheveux mauves, le poing tendu vers Mat.
Celle-ci l’imita. Une dernière larme perla.
« Merci. »
Puis elle franchit la porte rouge. Lorsqu’elle disparut, une femme élégante sortit de l’ombre. Elle avait les cheveux noirs, tombant jusqu’au milieu de son dos, un visage aussi délicat que gracieux et des yeux de la couleur d’un rubis.
« A bientôt »
Murmura t elle. Ses mots se perdirent dans les ténèbres.

Elise s’agenouilla près de Mat et posa sa main sur son front.
« Elle est glacée ! »
Sa voix s’étrangla dans sa gorge. Les larmes lui montèrent aux yeux.
« Mat, tu vas pas nous abandonner comme ça ? Pas toi ! S’il te plait, reviens. Ouvre les yeux, bon sang ! »
Et comme pour répondre à sa demande, les paupières de son amie se soulevèrent lentement. Elise porta les mains à son visage. Elle sourit à travers ses larmes.
« Mat ! Tu es en vie ! »
Les autres poussèrent un cri de joie. Mat les regarda tour à tour, les yeux pétillants.
« Ouais… Je crois que vous allez devoir me supporter encore un moment… »
Répliqua la jeune fille d’une voix faible. Elle tenta de sourire, ce qui lui arracha une quinte de toux sévère. Sa main se porta à ses lèvres, pour essuyer le liquide qui s’en déversait.
« Du… sang ?! »
Incrédule, elle ne pouvait détacher ses yeux de ses doigts tachés. Puis la douleur la fit se plier en deux.
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